Saturday, April 28, 2007

Pitoyable

Vos réactions sont pitoyables. Ce qui nécessite probablement ces quelques mises au point :

1) Si JH pouvait lui aussi croire que Sarkozy est vraiment tel qu’il se déclare publiquement lui-même, catholique, exclusivement soucieux de l’intérêt du pays, capable de réformes efficaces en faveur des travailleurs, de la défense du pouvoir d’achat, de la lutte contre l’immigration sauvage et l’insécurité, alors lui aussi voterait Sarkozy, évidemment ! Seulement, lui, sait que c’est un menteur, démagogue, populiste. Qu’il est parfaitement incapable de réformer quoi que ce soit, en s’appuyant, comme il entend le faire, exclusivement sur les intérêts d’Israël et de la haute finance judaïque, sinon en abusant totalement les Français. Que le fameux grand-père publiquement reconnu comme juif "converti au catholicisme" (prétendument pour épouser une catholique de bonne famille, mais qui en réalité n’était pas plus catholique que la mère de Lustiger) n’est pas, loin de là, son seul parent juif, mais que toute la branche maternelle est incontestablement juive, et qu’ainsi le nabot l’est aussi, conformément à la loi juive, comme à la législation encore et depuis toujours en vigueur dans l’Etat même d’Israël. Que les résultats que le nabot ait jamais pu obtenir vont dans le sens exactement contraire à la politique déclarée. Qu’avec Sarkozy ministre de l’Intérieur, non seulement les régularisations massives n’ont jamais été aussi nombreuses, mais l’immigration clandestine voulue et organisée par certains ne s’est jamais aussi bien portée ! les agressions contre les personnes ont elles aussi explosé, et on a même eu droit à un embrasement des banlieues ! et par la faute de qui ? Comment ce type peut-il alors promettre de faire demain tout le contraire de ce qu’il a lui-même, au moins indirectement, encouragé jusqu’ici ?

2) Il y a la manière soft de dénoncer la dangerosité du Sarkozy instrument d’Israël, c’est de mettre en garde contre "le risque qu’il représente pour la France" (Bayrou), les intérêts qu’il incarne, ceux de l’univers de la finance, des médias, etc. Mais alors, ou bien la portée sur l’opinion s’avère à peu près nulle, ou bien c’est déjà dénoncé, du côté des bien connus éternellement persécutés, comme d’ "ignobles attaques personnelles", des propos de caniveau, ou même, déjà, de l’ "antisémitisme" ! JH, lui, ne parle pas la langue de bois. Il constate simplement qu’aujourd’hui, c’est un habitué des dîners annuels du CRIF et un prétendu ami personnel de l’intéressé qui n’hésite plus à dénoncer cette insupportable volonté d’emprise du candidat d’Israël sur les médias. Il faut aller plus loin encore selon JH : tous les contraindre à ôter le masque !

3) Sarkozy au pouvoir, ce serait, qui plus est, la fin de toute liberté d’expression. Après la volonté d’interdire en sous-main tout débat public qui ne serait pas suffisamment à la gloire d’Israël, il y a plus liberticide encore qui se prépare. Des lois ravageuses sur le contrôle de l’Internet. Une certaine proposition de décision-cadre du Conseil de l’Europe concernant la lutte contre le racisme et la xénophobie, à l’initiative de la France, et dans le prolongement de la loi Gayssot, cette dernière généralisée à l’Europe entière, dont il suffit de parcourir quelques-uns des passages les plus significatifs pour se faire son opinion :
"La possibilité prévue jusqu'à présent d'exclure de la responsabilité pénale les comportements dirigés contre un groupe de personnes ou un membre d'un tel groupe défini par référence à sa religion va trop loin. La présidence propose par conséquent de délimiter plus étroitement cette possibilité de dérogation qui n'est réclamée que par une délégation (article 8, paragraphe 1, point a))."
"(5) Le racisme et la xénophobie constituent une menace à l'égard des groupes de personnes qui sont la cible de tels comportements. Il est nécessaire de définir une approche pénale de ce phénomène de racisme et de xénophobie qui soit commune à l'Union européenne pour faire en sorte que le même comportement constitue une infraction dans tous les États membres et que des peines effectives, proportionnées et dissuasives soient prévues à l'encontre des personnes physiques et morales qui ont commis de telles infractions ou qui en sont responsables.
(5 bis) "Ascendance" désigne principalement les personnes ou groupes de personnes descendant de personnes qui pouvaient être identifiées au moyen de certaines caractéristiques (de race ou de couleur par exemple), lesdites caractéristiques, cependant, n'étant pas nécessairement toutes présentes encore aujourd'hui. Or, en raison de leur ascendance, ces personnes ou groupes de personnes peuvent faire l'objet de haine […] ou de violence. […]"
"1. Chaque État membre prend les mesures nécessaires pour faire en sorte que les actes intentionnels ci-après soient punissables:
(…)
c) l'apologie publique, la négation ou la banalisation grossière des crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, tels que définis aux articles 6, 7 et 8 du Statut de la Cour pénale internationale, visant un groupe de personnes ou un membre d'un tel groupe défini par référence à la race, la couleur, la religion, l'ascendance, l'origine nationale ou ethnique;
d) l'apologie publique, la négation ou la banalisation grossière des crimes définis à l'article 6 de la Charte du Tribunal militaire international annexée à l'accord de Londres du 8 août 1945, visant un groupe de personnes ou un membre d'un tel groupe défini par référence à la race, la couleur, la religion, l'ascendance, l'origine nationale ou ethnique."
"2. Lorsqu'il établit sa compétence conformément au paragraphe 1, point a), chaque État membre prend les mesures nécessaires pour faire en sorte qu'elle s'étende aux cas dans lesquels l'acte est commis au moyen d'un système d'information et où:
a) son auteur le commet alors qu'il est physiquement présent sur son territoire, que l'acte fasse ou non intervenir du matériel hébergé sur un système d'information situé sur son territoire;
b) il fait intervenir du matériel hébergé sur un système d'information situé sur son territoire, que son auteur le commette ou non alors qu'il est physiquement présent sur son territoire."

Rassurez-vous, très bientôt, une voix telle que celle de JH ne parviendra même plus à se faire entendre. Elle sera impitoyablement interdite, et son auteur pénalement poursuivi, réellement persécuté, définitivement réduit au silence. Et cette situation ne pourra que satisfaire pleinement tous ceux qui exigent que le seul discours autorisé soit perpétuellement à la gloire d’Israël, de ses crimes contre la nation palestinienne, des prétendus six millions de gazés, et en faveur de l’éternelle criminalisation, non seulement du nazisme, mais de l’Allemagne même.

4) Pourquoi reproche-t-on à un Georges Frèche ses propos, alors même qu’on ne trouve strictement rien à redire à l’encontre du récent discours, somme toute identique, d’un Pierre Lellouche, que les médias mêmes observeraient plutôt à cet égard un silence pour le moins prudent ? JH énonce une hypothèse : l’appartenance à la "race élue" permettrait par avance de tout dire, même publiquement, puisque la judéité exonèrerait l’auteur de propos même ouvertement racistes de toute poursuite pénale ! Cela vous semble une situation légitime ? C’est pourtant bien là ce qu’Israël voudrait bien voir traduit en droit européen ! Voyez ci-dessus.

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