Retraites
Subject: RETRAITES : Juste pour le plaisir de le savoir...
Date: Thu, 15 Jun 2006 20:54:36 +0200
From: "Kawacatoose Dildine"
"DUREE DE COTISATION
Privé : 40 ans jusqu'en 2008 puis 42 ans
Fonctionnaires : 38,5 en 2005 puis 40 ans en 2008
EDF-GDF : 37,5 ans
SNCF : 37,5 ans
RATP : 37,5 ans
AGE MOYEN DE DEPART EN RETRAITE
Privé : 61 ans et 9 mois
Fonctionnaires : 57 ans et 9 mois
EDF-GDF : 55 ans et 5 mois
SNCF : 55 ans et 1 mois
RATP : 54 ans et 3 mois
TAUX DE COTISATION EMPLOYE
Privé : 10,35 à 10,55% du salaire
Fonctionnaires : 7,85% du salaire et d'une fraction des primes
EDF-GDF : 7,85% du salaire hors prime
SNCF : 7,85% du salaire hors prime
RATP : 7,85% du salaire hors prime
BASE DE CALCUL
Privé : 25 meilleures années en 2008
Fonctionnaires : 6 derniers mois
EDF-GDF : LE dernier mois
SNCF : 6 derniers mois
RATP : 6 derniers mois
REVALORISATION
Privé : Evolution des prix depuis 1993
Fonctionnaires : Evolution des prix depuis 2004
EDF-GDF : Evolution des salaires dans l'entreprise
SNCF : Evolution des salaires dans l'entreprise
RATP : Evolution des salaires dans l'entreprise
DECOTE PAR ANNEE MANQUANTE
Privé : 10% en 2005
Fonctionnaires : 0,6% en 2006 - 3% en 2012 - 6% en 2015
EDF-GDF : aucune
SNCF : aucune
RATP : aucune
CUMUL EMPLOI-RETRAITE
Privé : Restrictif
Fonctionnaires : Libre
EDF-GDF : Libre
SNCF : Libre
RATP : Libre
REVERSION
Privé : Sous conditions de ressources
Fonctionnaires : Sans condition de ressources
EDF-GDF : Sans condition de ressources
SNCF : Sans condition de ressources
RATP : Sans condition de ressources
Sources : INSEE, Journal Officiel, divers Ministères.. "
Toujours ces mêmes comparaisons envieuses de la part de demeurés poujadistes entre le privé d’une part, la fonction publique et les entreprises publiques d’autre part. C’est lassant ! Toujours le même but : diviser les Français entre de faux privilégiés, qui ne songeraient prétendument qu’à la préservation de leurs avantages acquis, et de vrais profiteurs du système qui s’imaginent naïvement qu’ils sont les seuls à travailler ! Ces données, dont on aimerait effectivement connaître les sources exactes, ne font que masquer des situations réelles très disparates. Peut-on réellement comparer la situation de bien des fonctionnaires et salariés des entreprises publiques, dont beaucoup sont contraints d’user les semelles de leurs chaussures sur les trottoirs, de travailler constamment debout, avec des horaires souvent très élastiques, pour un traitement de misère, etc., pendant que toi tu ne viens que quatre jours et demi dans la semaine à ton bureau, et jamais avant neuf heures ou neuf heures trente, poser ton gros cul sur ton fauteuil en cuir pleine fleur de skaï ? Jalouserais-tu la retraite du cheminot par exemple, entré à la SNCF à 16 ans, qui plafonne en fin de carrière, après 39 ans de cotisations (et non pas 37,5 ans, puisqu’il ne peut pas partir, comme tu le reconnais toi-même, avant 55 ans et un mois) à 1500 euros, faute de réelles qualifications, alors que toi, tu palpes tes 3000 ou 4000 euros par mois ? Tu envies, toi, les 0,2 ou 0,3 % de revalorisation du traitement de base de la fonction publique que le gouvernement accorde généreusement une année sur deux ou sur trois, prétendument pour rattraper la hausse des prix, alors que le boucher de ton quartier, et même ton épicier arabe, n’hésitent pas, eux, à augmenter leurs prix de 5 à 15 % par an ? Le taux de cotisation sur son traitement de l’infirmière ? La pension de réversion de la veuve du policier mort en service commandé ?
Un peu de sérieux, que diable ! La structure des emplois n’a rien de comparable entre le public et le privé : combien trouve-t-on effectivement de hauts fonctionnaires et de réels privilégiés dans le public ? inversement de cadres et de hauts salaires dans le privé ?
Enfin, si tu n’es pas encore convaincu de ce que tes comparaisons peuvent avoir d’infondé, je te propose le banc d’épreuve imparable : celui des juifs ! Pourquoi sont-ils si nombreux parmi les cadres dirigeants des grands groupes privés, dans la banque, le commerce, le cinéma, les entreprises de divertissement, les médias, parmi les agents immobiliers et les administrateurs de biens, etc. etc. ? Pourquoi n’en trouve-t-on pratiquement aucun dans la fonction publique, à l’EDF ou à la SNCF ? N’est-ce pas parce qu’ils préfèrent depuis toujours les situations les plus lucratives et confortables aux prétendus "privilèges" du public ?
Date: Thu, 15 Jun 2006 20:54:36 +0200
From: "Kawacatoose Dildine"
"DUREE DE COTISATION
Privé : 40 ans jusqu'en 2008 puis 42 ans
Fonctionnaires : 38,5 en 2005 puis 40 ans en 2008
EDF-GDF : 37,5 ans
SNCF : 37,5 ans
RATP : 37,5 ans
AGE MOYEN DE DEPART EN RETRAITE
Privé : 61 ans et 9 mois
Fonctionnaires : 57 ans et 9 mois
EDF-GDF : 55 ans et 5 mois
SNCF : 55 ans et 1 mois
RATP : 54 ans et 3 mois
TAUX DE COTISATION EMPLOYE
Privé : 10,35 à 10,55% du salaire
Fonctionnaires : 7,85% du salaire et d'une fraction des primes
EDF-GDF : 7,85% du salaire hors prime
SNCF : 7,85% du salaire hors prime
RATP : 7,85% du salaire hors prime
BASE DE CALCUL
Privé : 25 meilleures années en 2008
Fonctionnaires : 6 derniers mois
EDF-GDF : LE dernier mois
SNCF : 6 derniers mois
RATP : 6 derniers mois
REVALORISATION
Privé : Evolution des prix depuis 1993
Fonctionnaires : Evolution des prix depuis 2004
EDF-GDF : Evolution des salaires dans l'entreprise
SNCF : Evolution des salaires dans l'entreprise
RATP : Evolution des salaires dans l'entreprise
DECOTE PAR ANNEE MANQUANTE
Privé : 10% en 2005
Fonctionnaires : 0,6% en 2006 - 3% en 2012 - 6% en 2015
EDF-GDF : aucune
SNCF : aucune
RATP : aucune
CUMUL EMPLOI-RETRAITE
Privé : Restrictif
Fonctionnaires : Libre
EDF-GDF : Libre
SNCF : Libre
RATP : Libre
REVERSION
Privé : Sous conditions de ressources
Fonctionnaires : Sans condition de ressources
EDF-GDF : Sans condition de ressources
SNCF : Sans condition de ressources
RATP : Sans condition de ressources
Sources : INSEE, Journal Officiel, divers Ministères.. "
Toujours ces mêmes comparaisons envieuses de la part de demeurés poujadistes entre le privé d’une part, la fonction publique et les entreprises publiques d’autre part. C’est lassant ! Toujours le même but : diviser les Français entre de faux privilégiés, qui ne songeraient prétendument qu’à la préservation de leurs avantages acquis, et de vrais profiteurs du système qui s’imaginent naïvement qu’ils sont les seuls à travailler ! Ces données, dont on aimerait effectivement connaître les sources exactes, ne font que masquer des situations réelles très disparates. Peut-on réellement comparer la situation de bien des fonctionnaires et salariés des entreprises publiques, dont beaucoup sont contraints d’user les semelles de leurs chaussures sur les trottoirs, de travailler constamment debout, avec des horaires souvent très élastiques, pour un traitement de misère, etc., pendant que toi tu ne viens que quatre jours et demi dans la semaine à ton bureau, et jamais avant neuf heures ou neuf heures trente, poser ton gros cul sur ton fauteuil en cuir pleine fleur de skaï ? Jalouserais-tu la retraite du cheminot par exemple, entré à la SNCF à 16 ans, qui plafonne en fin de carrière, après 39 ans de cotisations (et non pas 37,5 ans, puisqu’il ne peut pas partir, comme tu le reconnais toi-même, avant 55 ans et un mois) à 1500 euros, faute de réelles qualifications, alors que toi, tu palpes tes 3000 ou 4000 euros par mois ? Tu envies, toi, les 0,2 ou 0,3 % de revalorisation du traitement de base de la fonction publique que le gouvernement accorde généreusement une année sur deux ou sur trois, prétendument pour rattraper la hausse des prix, alors que le boucher de ton quartier, et même ton épicier arabe, n’hésitent pas, eux, à augmenter leurs prix de 5 à 15 % par an ? Le taux de cotisation sur son traitement de l’infirmière ? La pension de réversion de la veuve du policier mort en service commandé ?
Un peu de sérieux, que diable ! La structure des emplois n’a rien de comparable entre le public et le privé : combien trouve-t-on effectivement de hauts fonctionnaires et de réels privilégiés dans le public ? inversement de cadres et de hauts salaires dans le privé ?
Enfin, si tu n’es pas encore convaincu de ce que tes comparaisons peuvent avoir d’infondé, je te propose le banc d’épreuve imparable : celui des juifs ! Pourquoi sont-ils si nombreux parmi les cadres dirigeants des grands groupes privés, dans la banque, le commerce, le cinéma, les entreprises de divertissement, les médias, parmi les agents immobiliers et les administrateurs de biens, etc. etc. ? Pourquoi n’en trouve-t-on pratiquement aucun dans la fonction publique, à l’EDF ou à la SNCF ? N’est-ce pas parce qu’ils préfèrent depuis toujours les situations les plus lucratives et confortables aux prétendus "privilèges" du public ?
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