Réponse, sur fr.soc.politique
Votre intervention me semble suffisamment intéressante pour que je puisse éprouver le besoin de répondre. Je prends en tout cas le risque d’exprimer mon désaccord avec vos propos. En effet, nous ne sommes pas évidemment dans un rapport d’égalité : vous, en tant que philosémite, ou peut-être même juif, je l’ignore encore, vous n’encourez pas le moindre risque, en vous situant aux côtés des riches et des puissants de ce monde, tandis que moi, je risque toujours d’être tracé à chaque fois que je poste, d’être identifié, avant d’être poursuivi judiciairement. C’est là la liberté d’expression judaïque : Finkielkraut ou Redeker peuvent dire n’importe quoi, Israël est derrière eux, tandis que moi... Je tiens le pari que bientôt le moindre propos dit "antisémite" sera regardé, non plus comme délit, mais comme crime imprescriptible, que toute critique d’Israël vaudra à son auteur des poursuites judiciaires, que la moindre distance critique à l’égard du discours commun criminalisant le IIIe Reich sera bientôt interprété comme apologie de crime contre l’humanité !
1) Vous citez une étude américaine, donc probablement biaisée, et qui "démontre" de surcroît simplement la convergence sur le long terme (celle-ci pouvant être simplement due au hasard) entre les intérêts des actionnaires des grandes entreprises et l’emploi. On peut sérieusement douter de la capacité des investisseurs à se déterminer même à moyen terme. C’est toujours le bénéfice immédiat qui les intéresse, et "le marché" est incapable de "penser", comme vous le dites, à plus de six mois (la seule exception à la règle, c’est le cours du baril de brut, devenu artificiellement soutenu par la spéculation, pour le reste les actionnaires font comme tout le monde, ils suivent l’actualité au quotidien !). Vous ne convaincrez personne du contraire.
2) Sur la question du partage des richesses, autre coïncidence remarquable que vous pouvez exprimez, tout au plus (loi de Cobb-Douglas, dites-vous, et pourquoi pas théorème de la main invisible ?). Vous savez probablement déjà que sur le plan macroéconomique, on n’est jamais en mesure d’expliquer quoi que ce soit, on se borne à constater statistiquement... Je fais un autre pari : qu’une rupture résolue avec tout ce système qui impose une internationalisation croissante de nos économies, les fragilisant toujours davantage, puisse entraîner, peut-être un appauvrissement généralisé dans un premier temps, mais aussi une sécurité et au final, une prospérité retrouvée pour tout le continent européen. Et s’il s’agissait simplement de lutter contre ce chômage endémique qui affecte gravement nos sociétés, les remèdes existent bien qui ont réussi il y a plus de soixante ans, et dans le contexte d’une crise économique encore plus grave que la crise actuelle : politique étatique volontariste, couplée à une lutte résolue contre la spéculation à tous les niveaux, imposant la stabilité forcée même des prix de détail pour le consommateur. C’est ainsi que Schacht a pu remettre l’Allemagne d’autrefois sur ses rails.
3) Ce que vous entendez comme "délires complets" et "couplets antisémites à fort relent marxiste/hitlérien" est malheureusement pour vous une incontestable réalité, et vous-même d’ailleurs ne faites que confirmer sur l’exemple d’EADS la complexité de ces montages financiers contemporains ordinaires. Je m’en suis déjà exprimé ici même : regardez attentivement par exemple le classement Forbes des fortunes mondiales, considérez leur provenance, les noms, les nationalités et les lieux de résidence. Vous trouvez normal, vous, qu’une certaine minorité soit surreprésentée dans un tel classement, et sans commune mesure avec son importance numérique réelle ? Considérez encore l’avantage certain qu’il peut y avoir à l’heure actuelle à être commerçant par exemple plutôt que salarié, et demandez-vous sérieusement pourquoi les juifs sont toujours aussi peu représentés que par le passé dans certains secteurs d’activité et dans certaines professions. J’ai moi-même longtemps cru que si les juifs étaient plus souvent diamantaires par exemple plutôt que paysans, c’était, conformément à la légende judaïque, parce qu’on perdait moins en cas de persécution en investissant dans un stock de diamants plutôt que dans la terre. J’ai appris depuis que, non seulement les juifs contrôlaient réellement toute la filière du diamant depuis l’Afrique jusqu’à Anvers, New York et la Suisse, mais que le Talmud déclare encore que cultiver le sol est une occupation avilissante, et par conséquent indigne du juif ! J’aurais encore beaucoup à vous répondre sur l’opposition admise entre le système des retraites par répartition, dénoncé comme obsolète et prétendument destiné à la faillite, au profit du financement des retraites par capitalisation qui fait désormais l’objet d’un large consensus, de la fausse gauche à la droite la plus extrême : mais qui s’arroge ainsi le droit de tirer des plans sur la comète, en prétendant être en mesure de prophétiser la situation d’ici à plus de quinze ou vingt ans, sinon ceux-là même, et leurs alliés objectifs, qui sont en mesure de tirer de réels profits de la capitalisation d’aujourd’hui par les salariés ? Ou encore sur le modèle socialement imposé de l’achat de la résidence principale par le plus grand nombre de Français, sous la forme du pavillon individuel, vanté depuis les années 1960 par les politiques de droite sans la moindre exception, avec les conséquences sociales qu’on connaît (voyez par exemple Pierre Bourdieu, Les structures sociales de l’économie). Aujourd’hui, on trouve même des banques qui vont jusqu’à proposer l’endettement à vie, et bien au-delà des revenus pouvant être espérés, sur le modèle espagnol, ou, si vous préférez, anglo-saxon. Toujours les mêmes fausses recettes : financer artificiellement la croissance par le crédit, soutenir prioritairement la consommation, et au détriment de l’emploi, ce qui avantage considérablement tous les intermédiaires et les distributeurs, au détriment des travailleurs européens, toujours davantage pressurés au profit des actionnaires, et qu’on appelle constamment à toujours plus de sacrifices futurs, qu’on n’hésite même plus à mettre en concurrence avec toutes sortes de populations allogènes toujours plus défavorisées (on trouvera toujours encore plus pauvres, bientôt peut-être des Soudanais tout droit venus du Darfour en France...), et tout cela pour maintenir une pression constante sur les salaires et les emplois.
1) Vous citez une étude américaine, donc probablement biaisée, et qui "démontre" de surcroît simplement la convergence sur le long terme (celle-ci pouvant être simplement due au hasard) entre les intérêts des actionnaires des grandes entreprises et l’emploi. On peut sérieusement douter de la capacité des investisseurs à se déterminer même à moyen terme. C’est toujours le bénéfice immédiat qui les intéresse, et "le marché" est incapable de "penser", comme vous le dites, à plus de six mois (la seule exception à la règle, c’est le cours du baril de brut, devenu artificiellement soutenu par la spéculation, pour le reste les actionnaires font comme tout le monde, ils suivent l’actualité au quotidien !). Vous ne convaincrez personne du contraire.
2) Sur la question du partage des richesses, autre coïncidence remarquable que vous pouvez exprimez, tout au plus (loi de Cobb-Douglas, dites-vous, et pourquoi pas théorème de la main invisible ?). Vous savez probablement déjà que sur le plan macroéconomique, on n’est jamais en mesure d’expliquer quoi que ce soit, on se borne à constater statistiquement... Je fais un autre pari : qu’une rupture résolue avec tout ce système qui impose une internationalisation croissante de nos économies, les fragilisant toujours davantage, puisse entraîner, peut-être un appauvrissement généralisé dans un premier temps, mais aussi une sécurité et au final, une prospérité retrouvée pour tout le continent européen. Et s’il s’agissait simplement de lutter contre ce chômage endémique qui affecte gravement nos sociétés, les remèdes existent bien qui ont réussi il y a plus de soixante ans, et dans le contexte d’une crise économique encore plus grave que la crise actuelle : politique étatique volontariste, couplée à une lutte résolue contre la spéculation à tous les niveaux, imposant la stabilité forcée même des prix de détail pour le consommateur. C’est ainsi que Schacht a pu remettre l’Allemagne d’autrefois sur ses rails.
3) Ce que vous entendez comme "délires complets" et "couplets antisémites à fort relent marxiste/hitlérien" est malheureusement pour vous une incontestable réalité, et vous-même d’ailleurs ne faites que confirmer sur l’exemple d’EADS la complexité de ces montages financiers contemporains ordinaires. Je m’en suis déjà exprimé ici même : regardez attentivement par exemple le classement Forbes des fortunes mondiales, considérez leur provenance, les noms, les nationalités et les lieux de résidence. Vous trouvez normal, vous, qu’une certaine minorité soit surreprésentée dans un tel classement, et sans commune mesure avec son importance numérique réelle ? Considérez encore l’avantage certain qu’il peut y avoir à l’heure actuelle à être commerçant par exemple plutôt que salarié, et demandez-vous sérieusement pourquoi les juifs sont toujours aussi peu représentés que par le passé dans certains secteurs d’activité et dans certaines professions. J’ai moi-même longtemps cru que si les juifs étaient plus souvent diamantaires par exemple plutôt que paysans, c’était, conformément à la légende judaïque, parce qu’on perdait moins en cas de persécution en investissant dans un stock de diamants plutôt que dans la terre. J’ai appris depuis que, non seulement les juifs contrôlaient réellement toute la filière du diamant depuis l’Afrique jusqu’à Anvers, New York et la Suisse, mais que le Talmud déclare encore que cultiver le sol est une occupation avilissante, et par conséquent indigne du juif ! J’aurais encore beaucoup à vous répondre sur l’opposition admise entre le système des retraites par répartition, dénoncé comme obsolète et prétendument destiné à la faillite, au profit du financement des retraites par capitalisation qui fait désormais l’objet d’un large consensus, de la fausse gauche à la droite la plus extrême : mais qui s’arroge ainsi le droit de tirer des plans sur la comète, en prétendant être en mesure de prophétiser la situation d’ici à plus de quinze ou vingt ans, sinon ceux-là même, et leurs alliés objectifs, qui sont en mesure de tirer de réels profits de la capitalisation d’aujourd’hui par les salariés ? Ou encore sur le modèle socialement imposé de l’achat de la résidence principale par le plus grand nombre de Français, sous la forme du pavillon individuel, vanté depuis les années 1960 par les politiques de droite sans la moindre exception, avec les conséquences sociales qu’on connaît (voyez par exemple Pierre Bourdieu, Les structures sociales de l’économie). Aujourd’hui, on trouve même des banques qui vont jusqu’à proposer l’endettement à vie, et bien au-delà des revenus pouvant être espérés, sur le modèle espagnol, ou, si vous préférez, anglo-saxon. Toujours les mêmes fausses recettes : financer artificiellement la croissance par le crédit, soutenir prioritairement la consommation, et au détriment de l’emploi, ce qui avantage considérablement tous les intermédiaires et les distributeurs, au détriment des travailleurs européens, toujours davantage pressurés au profit des actionnaires, et qu’on appelle constamment à toujours plus de sacrifices futurs, qu’on n’hésite même plus à mettre en concurrence avec toutes sortes de populations allogènes toujours plus défavorisées (on trouvera toujours encore plus pauvres, bientôt peut-être des Soudanais tout droit venus du Darfour en France...), et tout cela pour maintenir une pression constante sur les salaires et les emplois.
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