Saturday, April 26, 2008

La question des chambres à gaz, Jean-Marie Le Pen et tous les autres

La polémique sera désormais inévitablement et invariablement la même : d’un côté, quelques rares inconscients, esprits libres ou francs-tireurs, prêts ou non à assumer les risques de ces poursuites judiciaires aux conséquences devenues tout particulièrement lourdes et onéreuses que leurs propos ne manqueront plus jamais de leur attirer ; de l’autre, tant de si bien pensants, de convaincus d’avance, que ce soit par hérédité, par conformisme ou par irréflexion, et de plus en plus d’ignorants aussi, ou encore d’indifférents. Et il faut encore composer avec l’hypocrisie et la lâcheté de tous ceux qui savent, historiens de métier, derniers témoins non juifs et non liés à eux, ou seulement esprits informés et pourvus du minimum de sens critique, mais qui n’ont pas le courage de dire, qui préfèrent céder d’avance à la pression collective, éviter toute polémique, ou bien simplement laisser dire, par dépit. Il ne s’agit pas ici de prendre parti, mais d’inviter chacun à entreprendre cette démarche, si elle ne l’est déjà : qu’on commence seulement par douter, en s’efforçant de tenir à distance le moindre a priori ; et, dans le même temps, qu’on s’informe du détail en question, des questions d’ordre strictement technique, qu’on réfléchisse sérieusement quant aux conditions de la mise en œuvre effective du processus tout entier. Alors, il y a fort à parier que le doute, qui ne peut de toute manière porter que sur le total et/ou le moyen, fasse bientôt place à la conviction solide, étayée par de multiples arguments critiques. Le reste ne sera jamais que confrontation stérile entre sceptiques ou convaincus des deux bords, que tout ou presque oppose, sur fond de malentendu profond.

Quel malentendu ? Celui-là même que les récentes déclarations de Jean-Marie Le Pen viennent encore d’illustrer. Le vieux tribun nie en effet tout à la fois le moyen (la chambre à gaz), l’ampleur (le nombre désormais sacralisé des six millions de gazés) et l’intention exterminationniste depuis lors généralement imputée au socialisme national, désormais présenté à tous comme criminel par essence, et que chacun aurait le devoir de reconnaître ainsi. Cela devrait être objectivement le droit de quiconque, dans un régime qui se targue de respecter les libertés individuelles. Les réactions ne se font cependant pas attendre, parce que se tient derrière une certaine communauté tout particulièrement attentive au moindre dérapage public de cette sorte, et qu’il y a toujours des individus et des groupes désireux de faire plaisir aux puissants de ce monde, et qui se savent que se ranger à leurs côtés. Et c’est ainsi qu’on entend dire partout : Le Pen récidive ! Le Pen en rajoute encore à son négationnisme ! Le Pen a récemment franchi un degré supplémentaire en niant désormais jusqu’à l’existence des camps de concentration ! et autres imbécillités du même genre, qu’elles soient énoncées en toute sincérité, ou bien inspirées par la mauvaise foi la plus totale. Non ! De notre point de vue, tout cela doit désormais cesser. À l’attention des naïfs qui demeureraient encore, on se doute bien qu’il ne pourra jamais se concevoir un dialogue sincère, académique ou public, entre exterminationnistes, tenants de la thèse officielle en la matière, et révisionnistes ou négationnistes. Trop d’intérêts sont ici en jeu, que défendent Israël et les autres, installés dans un trop bien commode confort intellectuel, et les seconds sont à ce point discrédités par l’opinion, reconnus d’avance comme pénalement coupables, désignés à la vindicte populaire comme des criminels, qu’on les empêche invariablement de s’exprimer par tous les moyens.

Certaines vérités seraient cependant toujours bonnes à être rappelées. Il n’est évidemment pas vrai qu’on ait pu faire un usage systématique de la chambre à gaz et à une échelle industrielle dans les camps, au point que certains d’entre eux mériteraient d’être désignés sous cette expression devenue depuis très populaire de "camps de la mort". Parce que, non seulement la plupart des camps en étaient effectivement dépourvus, et contrairement aux allégations passées de certains "témoins", mais il existait encore à l’époque des chambres à gaz utilisées évidemment et exclusivement à des fins d’épouillage ; il faut aussi préciser que, comme l’a récemment rappelé Jean-Marie Le Pen, les déportés se trouvaient dans les camps pour y travailler surtout, même dans les plus grands d’entre eux, dont Auschwitz est devenu tout le symbole, qu’un certain nombre en sont revenus, que d’autres rescapés des camps y ont même été considérés comme disparus par erreur ! Il faut encore inlassablement répéter que d’autres camps ont été créés, toujours plus à l’Est, puis totalement absorbés ou bien anéantis lors de l’avance de l’Armée Rouge, que l’incertitude la plus grande subsiste encore aujourd’hui quant aux effectifs qui y étaient rassemblés, et jusqu’à l’orthographe exacte de leurs noms ! Il faut inlassablement expliquer encore et toujours que des femmes, même juives, accouchaient à Auschwitz, que les nouveaux-nés y disposaient d’un numéro matricule, et que la plupart ont même survécu à la guerre, au point qu’ils se réunissent régulièrement encore aujourd’hui en Israël ! Ceux-là n’auraient-ils pas dû en toute logique être tous exterminés ? Tout cela ne plaide décidément pas en faveur de la thèse conventionnellement admise de la chambre à gaz exterminatrice, il faut objectivement savoir le reconnaître. Quant au total habituellement admis des six millions de gazés, il conviendrait, non seulement de s’interroger quant à sa vraisemblance, mais aussi le mettre en rapport avec les nombres des victimes de la guerre qui relevaient de toutes autres catégories. Six millions, c’est presque le total des juifs de toute l’Europe à la fin du XIXème siècle : auraient-ils été soudainement si prolifiques en moins d’une cinquantaine d’années ? l’émigration juive vers la Palestine, vers les Amériques, l’URSS, l’Australie et la Nouvelle-Zélande même, aurait-elle été presque totalement inexistante avant 1945 ? Évidemment non ! Et quand bien même cinq à six millions de juifs seraient-ils disparus des circonstances de la guerre, comment sont-ils morts au juste ? Presque plus parmi eux tous de victimes de fusillades, d’exécutions sommaires ? de condamnés pour faits de résistance, d’insurrection armée, d’autres crimes ou délits encore ? Le nombre des victimes de maladies et d’épidémies diverses, des conséquences du travail forcé, de la sous-alimentation consécutive à la désorganisation des transports ferroviaires par suite des incessants bombardements alliés, serait-il devenu tout à fait négligeable ? Osons encore la question qui fâcherait invariablement : que sont objectivement cinq à six millions en comparaison de plus de 21 millions de Russes, plus de cinq millions de Polonais, et plus de sept millions de citoyens allemands ? Certaines victimes auraient-elles davantage d’importance que d’autres, au point que l’histoire de la seconde guerre mondiale devrait toujours être davantage réécrite à leur profit exclusif ?

Cela étant dit, se demander en toute objectivité et neutralité comment sont morts ces juifs exige qu’on s’efforce inlassablement de faire la part des choses : lesquels sont-ils morts, lesquels ont-ils survécu, et comment ? Les disparus sont-ils morts surtout par suite des circonstances de la guerre, des épidémies de typhus des derniers mois de la guerre, puis de l’évacuation à marches forcées des camps, ou bien autrement ? Les témoins de l’époque sont-ils tous totalement sincères, ou bien ne peut-il pas s’être glissé parmi eux toutes sortes de menteurs, d’exagérateurs, d’individus qui sont évidemment de parti-pris ? Peut-on produire une seule preuve incontestable d’une volonté exterminatrice qui concernerait de manière privilégiée les juifs, et qui serait encore aujourd’hui imputable au peuple allemand tout entier, ou bien une telle preuve est-elle impossible ? et pourquoi donc ? Le socialisme national du siècle dernier a-t-il voulu l’extermination massive des juifs, ou bien seulement leur émigration forcée, leur expulsion toujours plus à l’Est du continent européen à mesure que la glorieuse armée allemande s’enfonçait plus avant en territoire soviétique ? Telles sont les questions par lesquelles on doit bien passer, et d’autres encore.

En somme, de quoi Jean-Marie Le Pen s’est-il rendu coupable ? Bien entendu de ne pas se résoudre à admettre la thèse officielle, celle qui s’est trouvée progressivement élaborée au cours de la soixantaine écoulée à l’avantage toujours plus exclusif d’Israël. Celle qui conduit à la culpabilisation du peuple allemand tout entier, et pour l’éternité désormais. Osons dire quant à nous que l’Allemagne n’est pas née comme de rien en 1945, que le peuple allemand n’a pas non plus cessé d’exister en 1945. Ce sera sans doute déjà beaucoup trop pour les éternels ennemis de l’Allemagne éternelle. Osons encore présenter Adolf Hitler comme le plus grand homme d’État qu’ait engendré le XXème siècle, celui qui a bien su promouvoir en matière économique et sociale tant de solutions si bénéfiques au peuple allemand, et dont beaucoup mériteraient encore aujourd’hui d’être reprises dans la lutte indispensable contre le mondialisme, la paupérisation croissante et programmée des peuples, le mépris désormais ouvert des cultures, celui qui a su éveiller, et pour l’éternité désormais, la conscience raciale de tous les peuples de la terre, sans exception, et nous voilà à notre tour devenu criminel !

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